Il n’est jamais simple de laisser sa progéniture quitter le nid… C’est un peu la même chose avec un manuscrit que l’on a mis du temps à rédiger et finalement.. à faire naitre. Ce projet, démarré en quelque sorte dans la douleur en 2014, s’est achevé il y a quelques mois dans une toute autre optique. Avec le sentiment qu’il était temps qu’il parte rencontrer ceux pour qui il a été écrit, qu’il mène enfin sa propre vie…
Parce que j’accompagne des auteurs depuis plusieurs années dans leur processus d’édition, je sais combien cela est compliqué aujourd’hui, car les maisons d’édition reçoivent pour certaines jusqu’à une centaine de manuscrits par semaine.
Sortir du lot dans ces conditions demeure
un exploit.
Même si l’ensemble est bien ficelé, et le sujet pertinent, rien n’est jamais gagné. Mais j’ai la foi, ne serait-ce parce que le sujet a jusque là peu été traité ailleurs, et qu’il est temps d’en parler. C’est finalement davantage une question d’alignement de planètes, entre un sujet, une maison d’édition et un auteur qui partagent une idée commune à un moment M.
Dans cette optique, je l’accompagne patiemment à la rencontre de ceux qui veulent bien lui porter intérêt et c’est ce qui sonne juste pour moi, au delà de l’autoédition ou de la publication en ligne.
Actuellement, deux éditeurs ont manifesté leur intérêt. Il est en lecture chez eux et c’est une école de patience pour moi. Mais j’ai l’habitude 😉
La suite de l’histoire est déjà en train de se préciser dans ma tête, un petit frère ou une petite sœur de papier qui verra bientôt le jour. Mais dès que j’aurais du nouveau pour le devenir de l’ainé de la famille, je viendrais en parler ici, avec vous.
