Cordillera

Traverser des millénaires…avant de nous rencontrer.

Au milieu de beaucoup beaucoup beaucoup de messages d’encouragements chaleureux à la suite du mailing annonçant la mise en ligne de ce site (et je profite de l’occasion pour vous remercier à nouveau car vous l’aurez compris…cela me porte), j’ai aussi constaté quelques réactions plus étonnantes… Qui je le précise, sont parfaitement humaines et compréhensibles mais méritent tout de même que je m’y arrête.

Parmi celles-ci :

« Ça fait peur quand même » ;

« Ah oui, c’est drôle, finalement tu n’as pas lâché le sujet…? ».

En effet, je n’ai pas lâché le sujet car je pense qu’il est temps de commencer à écouter ce murmure-là de l’univers.

Et tant que je restais dans mon petit laboratoire à manipuler mes idées un peu loufoques, je pense que tout allait bien pour les sceptiques, le toit était encore bien posé sur les quatre murs de la maison.

Mais là… j’ose poser sur la table une hypothèse (sans même utiliser le terme de réalité) qui dérange. Voir qui pulvérise certaines croyances.

Comment admettre qu’un bébé fraichement sorti du ventre de sa maman n’est pas une page blanche sur laquelle apposer tous nos souhaits, tous nos désirs, toutes nos envies ? Qu’il est possible que cet être ait traversé des millénaires, accumulé un savoir peut-être supérieur au nôtre, engrangé des expériences totalement différentes des nôtres, et se présente là, face à nous avec son sourire attendrissant (ou ses pleurs difficiles à supporter c’est selon…), ses jolis bras potelés, et son besoin d’attention.

Comprendre et admettre qu’il y a eu une histoire avant l’histoire que nous partageons avec lui est le début du commencement.

Oui, il arrive avec un bagage (je pourrais même oser un trait d’humour et vous avouer qu’il est transparent et caché derrière son dos) chargé de souvenirs et d’envies pour sa nouvelle vie qu’il s’apprête à démarrer…si on s’y intéresse.

Car si l’on ne voit pas ce bagage à l’oeil nu si je puis dire, c’est qu’il est rendu invisible par le principe même de l’incarnation : accepter de revenir sur Terre, c’est accepter l’amnésie totale de notre parcours précédant notre conception et notre naissance.

C’est le deal.

Comment puis-je être sûre de ce que j’affirme, me direz-vous ?

Mes multiples expériences ces dernières années aux frontières de l’invisible m’ont offert l’immense cadeau d’être mise en contact avec quelques-uns de ces êtres avant leur incarnation, donc avant leur éventuelle conception, et leur plus encore éventuelle naissance.

Echanger brièvement avec certains et plus longuement avec d’autres m’a donné la force de me tenir devant vous et d’écrire ce que j’écris.

Commencer à s’interroger sur cette dimension de leur histoire, écouter leurs mots et surtout sentir leur prodigieuse énergie d’amour m’ont aussi donné l’élan de partager cette expérience que je ne suis pas la seule à vouloir mettre en avant (page Ressources).

Et si toute l’énergie que j’engage avec ce projet ne devait servir qu’à préparer une ou deux personnes, un ou deux futurs parents à cette éventualité, alors même, je vous l’avoue, cela vaudrait encore le coup.

Alors à ceux qui me questionnent avec un regard teinté d’appréhension, je n’aurais qu’une seule réponse : c’est tout l’inverse, de l’espoir et de l’amour.…