Anaïs a 39 ans. Au fil de son parcours et des relations qui ont jalonné sa vie, elle n’a pas rencontré d’homme avec lequel construire une vie de famille.
Il y a quelques mois, elle a décidé d’accueillir un enfant seule en se lançant dans un parcours de procréation médicalement assisté.
Pourquoi s’incarne-t-on ?
Avec quelle mission ?
Pourquoi dans une fratrie sommes-nous tous si différents ?
Nous venons pour travailler des parts de nous…
Isis m’a contactée suite à une fausse-couche survenue à trois mois de grossesse. Elle est désemparée et sans solution.
C’est un soir de réunion familiale presque comme les autres, chez nous, à la maison, au moment des fêtes.
Nous sommes huit ce jour-là et la soirée se déroule à peu près comme prévu.
Aujourd’hui, j’accompagne Sandy.
En lui expliquant le lien que j’avais pu rétablir entre une maman et son enfant parti trop tôt, elle émet le souhait de vivre cette expérience elle aussi avec moi.
Ce matin je retrouve Nathalie pour notre séance ensemble.
Nous nous connaissons depuis environ un an et demi.
Nathalie a aujourd’hui cinquante-deux ans. Elle m’a confié quelques jours plus tôt avoir fait deux fausses-couches pratiquement coup sur coup à trente-deux ans et avoir subi un avortement, lorsqu’elle était encore très jeune, à seize ans.
