Aujourd’hui, j’accompagne Sandy.

En lui expliquant le lien que j’avais pu rétablir entre une maman et son enfant parti trop tôt, elle émet le souhait de vivre cette expérience elle aussi avec moi.

Sandy est une amie, nous avons eu l’occasion de parler souvent de la maternité ensemble, et nous avons vécu avec elle l’arrivée de son fils Alexandre dans sa vie il y a cinq ans.

Mais ce sur quoi elle souhaite que l’on éclaircisse la situation, s’est passé avant cette naissance. Elle a en effet dû subir trois avortements.

Un relativement jeune, aux alentours de 21 ans, le second vers 31 ans, et le dernier vers 39 ans. A chaque fois, ces grossesses sont arrivées très précocement dans la relation, voire même lors du premier rapport sexuel qu’elle vivait avec ces différents hommes qui ont traversé sa vie amoureuse.

Heureusement, ces avortements sont intervenus très rapidement dans les premières semaines de grossesse et n’ont pas laissé de traumatismes trop importants.

Néanmoins, ce parcours difficile, même si il se termine bien avec un beau petit garçon en bonne santé qui partage sa vie désormais, n’est pas totalement achevé.

Je ressens que nous devons œuvrer pour libérer les énergies autour de ce dernier avortement. Celui qui a eu lieu peu de temps avant l’arrivée d’Alexandre.

Je lui partage ce ressenti, elle me confirme ressentir la même chose.

Nous nous mettons alors toutes les deux en situation confortable et nous commençons les différentes phases.

Je sens que Sandy a du mal à entrer en résonnance avec ce que je lui propose. Elle est encore un peu parasitée par son mental.

J’avance de mon côté à pas feutrés sur le chemin, et lorsque je lui propose un décor nouveau, elle y adhère, et spontanément, visualise une plage.

Elle est assise sur le sable. Une entité avance vers elle, arrivant depuis la mer. Difficile à décrire, elle me parle d’une boule d’énergie.

La boule se retrouve alors sur le sable, à ses pieds. Rentre en elle en remontant par ses pieds puis ses jambes. Finalement, repars dans l’autre sens, et disparaît sous le sable. Tout cela est un peu confus.

Je décide alors de mettre en pause cette scène et ce décor pour revenir au moment de l’avortement en question.

Quels ont été ses ressentis ? Pourquoi souhaite-elle y voir plus clair ? Quels sentiments l’ont traversée à ce moment là ?

Elle me parle de solitude, d’avoir choisi de prendre cette décision seule, de culpabilité, du fait qu’au moment où cette grossesse est survenue, l’homme avec lequel elle avait cette aventure était encore marié, mais souhaitait mettre fin à son mariage… les sentiments et les émotions sont encore intacts et remontent facilement à la surface.

Je décide de la ramener sur la plage. Elle y visualise soudainement son fils.

« C’est Alexandre ! » s’exclame-t-elle.

L’entité qui s’est présentée et qui a souhaité s’incarner lors de cette grossesse avortée est le fils qu’elle a eu par la suite, quelques mois plus tard. La première tentative n’était pas la bonne, c’est à la seconde qu’il a pu poursuivre son projet d’incarnation jusqu’à naitre au sein du couple. Le même couple. Cette fois-ci, officiellement ensemble et prêt à accueillir cet enfant.

Quelques secondes s’écoulent. Les larmes coulent. L’émotion est à fleur de peau.

Un nouvel invité apparaît sur la plage : « Mon père ! Mon père est là, il joue avec Alexandre sur le sable ! C’est incroyable ! » Nouveau flot de larmes…

Le père de Sandy est décédé d’un cancer fulgurant il y a trois ans maintenant. Le deuil a été difficile pour toute la famille et il laisse derrière lui un grand vide.

En même temps que les larmes et la tristesse, c’est la joie de le voir qui fait son apparition.

Il est là et il joue avec son fils. Il est toujours là et il veille sur son fils.

Nous décryptons ensemble les images qui apparaissent au fil de la séance dans son esprit et dans le mien.

Même si il est physiquement absent, il est plus que jamais présent auprès d’eux. Il a simplement changé de dimension.

Quelques heures avant cette séance, nous avions échangé ensemble sur les peurs.

Celle du quotidien, des individus louches dans la rue ou dans le métro.

Je lui confie alors mon ressenti du moment :

« Ton père te protège, vous protège, protège ton fils lorsque tu n’es pas auprès de lui. Les peurs –ou en tous les cas celles que tu me décris- n’ont plus lieu d’être, tu bénéficies d’une protection incroyable. »

Viennent ensuite des couleurs : le rose clair puis l’orange. Deux couleurs qui caractérisent parfaitement son papa visiblement. Il ne faut pas qu’elle hésite à en mettre davantage dans sa vie.

A matérialiser sa présence par ce biais. A ressentir son amour. Immense.

Les larmes coulent encore mais cette fois-ci, elles sont bien mêlées de joie.

Le sentiment que toutes les pièces du puzzle s’emboitent désormais parfaitement.

Elle n’est plus seule. Alexandre n’est plus seul.

Les zones d’ombre ont disparu.

Le soleil brille à nouveau dans son cœur, teinté de rose clair et d’orange.

Retrouvez dans l’onglet Séances sous les étoiles rubrique Ce qu’ils et elles en disent le retour d’expérience de Sandy.