Le feu créateur attire comme un aimant

Anaïs a 39 ans. Au fil de son parcours et des relations qui ont jalonné sa vie, elle n’a pas rencontré d’homme avec lequel construire une vie de famille.

Il y a quelques mois, elle a décidé d’accueillir un enfant seule en se lançant dans un parcours de procréation médicalement assisté.

Elle a déjà fait les premières démarches administratives sur le plan médical et me contacte pour savoir si nous pouvons d’ores et déjà communiquer avec l’âme de l’enfant, si toutefois, il est déjà présent à ses côtés.

Lorsque nous échangeons la première fois sur cette éventualité, je ressens que c’est possible, que l’âme de cet enfant est présente.

Nous prenons alors rendez-vous pour une « séance sous les étoiles ».

La séance commence, comme à chaque fois par une mise en conditions. Nous effectuons les étapes pour calmer le mental et se mettre en posture d’accueil, ensemble.

Anaïs a un tempérament assez actif, ces étapes sont d’autant plus importantes pour elle, afin qu’elle bascule d’une posture de « faire » à « être ».

Au bout d’un moment d’intériorité, je commence à percevoir un signe de mon côté. Je préfère ne pas lui partager immédiatement pour savoir si elle perçoit quelque chose de son côté à elle.

A son tour, elle me confie le fait qu’elle entend une voix lui dire : « Je suis là ».

Phrase identique à celle que j’avais reçue. Nous sommes sur la même longueur d’onde.

L’âme de l’enfant est présente et prête à échanger.                                                              

La suite de la séance se passe sur le plan du ressenti.

Nous recevons, toutes les deux, des ondes d’amour puissantes qui nous traversent.

Nous sommes parcourues d’une multitude de frissons de la tête aux pieds.

Elles proviennent de l’âme de son enfant.

Nous sommes toutes les deux profondément émues.

J’entends : Maman doit prendre soin d’elle davantage.

« Pas seulement sur le plan physique ».

Il se trouve qu’Anaïs est coiffeuse. Le soin de la personne, elle sait ce que c’est.

Et elle le fait du matin au soir pour les autres.

Elle me confie qu’en effet, le temps qu’elle se consacre est minime.

Or le défi face auquel est s’attèle, -celui d’accueillir un bébé toute seule- est de taille.

Comme je l’explique dans mon livre, et dans ce que j’ai pu percevoir dans ce que j’ai « reçu » en canalisation, c’est bien l’amour avec un grand A qui « attire » l’âme d’un enfant dans la matière.

Petite parenthèse explicative : En effet, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, quitter le monde céleste demande un effort très important à une âme. Elle quitte un espace où l’amour est omniprésent pour arriver sur notre dimension, où certes l’amour existe bel et bien, mais il n’est pas généralisé de la même façon.

L’amour dont on parle ici, sur terre, le plus puissant, semble être celui que deux êtres dans un couple se portent l’un à l’autre, et aussi celui qu’un parent porte à son enfant. L’alchimie qui anime deux êtres est comme un feu, il s’alimente de toutes les attentions que se portent ces deux personnes amoureuses.

Ce « feu » attire l’âme d’un enfant comme un aimant, en lui donnant l’envie de s’incarner.

Dans le cas d’une personne qui accueille un enfant en solo (comme cela peut aussi arriver si le père quitte la mère prématurément au cours de la grossesse), ce feu doit être alimenté par le parent qui poursuit cette parentalité « seul ».

Dans le cas d’Anaïs, c’est à elle de créer et d’alimenter ce « feu », en solo.

Pour cela, elle doit prendre soin d’elle, faire des activités qui la nourrisse, s’intérioriser quelques instants chaque jour pour davantage ressentir ses émotions.

Je demande alors à Anaïs lequel de ses cinq sens est le plus aiguisé, selon elle.

Elle réfléchit un instant et me dit l’ouïe. Cela signifie que c’est par ce sens qu’elle va pouvoir ressentir plus rapidement un bien-être. Donc écouter une musique qu’elle aime particulièrement va être facilitant pour la placer dans un état de sérénité et donc de bonheur avec elle-même.

Elle va pouvoir se servir de la musique pour « se faire du bien ».

Elle me confie enfin que les informations que nous recevons sont très pertinentes car c’est justement ce qu’elle a identifié ces dernières semaines comme étant des objectifs importants dans le parcours qu’elle entreprend.

En prenant soin d’elle, y compris du point de vue de sa santé, elle va petit à petit faire de la place pour ce projet et cette grossesse dans son quotidien.

La séance que nous achevons ensemble lui donne l’élan pour s’y consacrer, d’autant plus que l’âme de l’enfant lui fait cette demande.

A nouveau je suis emplie de gratitude pour les messages que nous recevons, leur pertinence, et l’élan d’amour qui les accompagne.